Les 7 valeurs cardinales
Richard Barrett explique que pour que les entreprises d’aujourd’hui prospèrent, il est nécessaire qu’elles adoptent des principes de travail démocratiques. Elles doivent donner la parole à leurs employés, écouter ce qu’ils ont à dire, les traiter avec équité et leur donner de l’autonomie. Pour attirer les meilleurs talents, elles doivent créer une culture fondée sur l’égalité, l’équité, l’ouverture et la transparence.
La liberté (l’autonomie)
L’individu travaille mieux lorsqu’on lui donne un but à atteindre et qu’on le laisse libre des moyens de l’atteindre. Il faut néanmoins des garde-fous pour que le droit à l’erreur, inhérent à cette valeur, ne menace pas la pérennité de l’entreprise. Cette démarche a tout intérêt à être progressive.
L’égalité
L’individu travaille mieux lorsqu’il a le sentiment d’être traité à égalité, c’est à dire que sa contribution est autant valorisée que celle du voisin. Il n’y a pas de privilège, ni de discrimination, dans les entreprises qui adoptent l’égalité. L’inégalité est source de peur, de suspicion et de sentiment d’injustice.
La responsabilité (répondre de ses actes)
Lorsque vous donnez de l’autonomie à quelqu’un, vous devez également lui donner une responsabilité; l’autonomie sans responsabilité, c’est le chaos. La langue anglaise est plus riche que le français pour parler de cette valeur, elle utilise le terme « accountability ».
L’équité
L’individu veut être traité de manière juste. Dans le cas contraire, il nourrit du ressentiment. L’équité est cruciale pour créer une culture de haute performance, dans des circonstances favorables pour l’entreprise, comme dans des circonstances défavorables.
L’ouverture
Richard Barrett définit l’ouverture comme « avoir l’intérieur immédiatement accessible ». Vue sous cette angle, l’ouverture est l’une des conditions essentielles pour l’authenticité, qui est à son tour une condition essentielle pour instaurer la confiance. L’ouverture nécessite que la peur soit absente.
La transparence
Pour distinguer la transparence de l’ouverture, Richard Barrett précise que la transparence est « le degré jusqu’auquel vous pouvez voir à travers quelque chose ». L’ouverture est relationnelle, la transparence liée aux processus et à l’information. Tout en gardant confidentielles les informations stratégiques, les entreprises ont intérêt à accroître la transparence de leur situation économique.
La confiance
La confiance est la valeur « finale ». Pour Barrett, les valeurs ci-dessus ne sont que des moyens pour arriver à cette fin. Sans confiance, il n’y a pas de cohésion interne. Pour lui, la confiance est « le lubrifiant qui permet à l’énergie et à la passion de circuler en toute fluidité ». Elle permet d’augmenter la vitesse d’exécution et de diminuer les coûts.